D’un côté, on a des opérateurs qui essayent depuis des années de faire du poker une discipline clean. Vieux colts et barres cloutées sont rangés au placard, tout a été arjelisé, plus blanc que blanc. Et puis de l’autre, on a des cercles parisiens dirigés en sous-main par la mafia corse et des parties clandestines destinées à une certaine « élite ».
Dans la dernière en date, c’est Patrick Bruel himself qui été entendu par la BRB (brigade de répression du banditisme) en tant que témoin. Le problème, c’est qu’il ne s’agit pas d’une simple partie entres potes. Droits d’entrée à 10000€, croupiers payés 500€ la soirée, et des centaines de milliers d’euros et des armes saisies par la BRB.
C’est sûr que ça la fout un peu mal quand on représente la première room de poker online de voir son nom associé à ce genre d’histoire. D’autant plus que le chanteur semble mal choisir ses amis dans le milieu… Souvenez-vous, le cercle Wagram était un cercle fréquenté par la star qui n’hésitait pas à en dire beaucoup de bien, jusqu’à en faire la promo dans un de ses derniers films en y plaçant au passage Winamax. Si vous vous demandez de quoi je parle, regardez « Comme les 5 doigts de la main« , film dans lequel une partie de l’action se déroule au cercle Wagram où on peut voir des jetons Winamax (en gros plan) ainsi que des kakemonos Winamax placés en arrière plan. Une belle pub pour un cercle qui se voyait fermé plus tard de façon définitive pour les raisons qu’on connait. Mauvaise pub en fin de compte…
Pour revenir à cette histoire de parties clandestines, Patrick Bruel précise qu’il ne les fréquentait plus depuis quelques mois, à partir du moment où « des éléments extérieurs, qui ne m’ont pas plu, ont rejoint la table, je n’y suis plus allé… » (source figaro). Le truc, c’est qu’il faut être sacrément naïf pour ne pas se douter que ce genre de parties sont organisées par des « malfaiteurs » (D’ailleurs les organisateurs sont mis en examen pour association de malfaiteurs). Partout où il y a circulation en masse d’argent liquide, on peut suspecter légitiment qu’une quelconque bande de mafieux s’y intéressera.
si vous souhaitez en savoir plus sur cette histoire, vous pouvez lire le parisien, metro ou encore le figaro.