Voilà une composante intéressante et rarement prise en compte dans les stratégies au poker. Et pour cause, quand on veut bien faire au poker, on passe notre temps à essayer de limiter la variance, c’est à dire la part de hasard non négligeable qui existe dans ce jeu. Mais le fait est que pas mal de joueurs ont un côté « gambler » (traduisez par « Flambeur »).
Je dirais même que c’est le cas de la majorité des joueurs de poker professionnels qui disputent les plus grosses parties et brassent des millions. Michael Mizrachi en est un parfait exemple comme vous pouvez le lire sur l’article de pokernews dans lequel Guillaume Darcourt raconte comment Mizrachi a payé 2 fois un tapis en annonçant qu’il avait envie de gamble. La première fois avec 46 vs AK qu’il perdra et la deuxième avec 56 qui touchera et bustera son adversaire.
Mais ce n’est pas la peine de jouer un WPT à 25000$ de buy-in pour voir ce genre de joueur. Les rooms made in France en sont remplies. Plus ou moins consciemment, certains joueurs acceptent la part de chance au poker et décident de jouer leur main comme une vulgaire partie de craps. Et contre eux, vous ne pouvez rien faire. Ils connaissent les proba, ils savent jouer, c’est juste que là, maintenant, ils ont envie de payer votre tapis avec une poubelle. Ce genre de move n’est que la partie émergée de l’iceberg! Les gamblers la plus part du temps, se cachent derrière un profil de joueur très agressif. Bien souvent, ils remportent le coups sans showdown.
Voyez vous, jusqu’à présent, je pensais que les flambeurs étaient de bons clients. C’est vrai quoi, il suffisait de jouer un peu serré, d’attendre qu’ils se foutent en l’air et de récupérer les tunes. Mais maintenant, je réalise que les flambeurs peuvent aussi être des bons joueurs… Et contre ceux là, je n’ai pas encore trouver quoi faire, peut être à part… gamble?