Le slowplay au poker: une technique à maitriser

Comment réussir un Slow Play au poker ? Une question qui a vraiment lieu d’être.

En effet, cette technique est certes une arme redoutable, mais elle peut se retourner contre vous ! En principe, vous jouez Slow play au poker pour engraisser le pot et reporter plus de jetons à la fin de la partie. 

Votre stratagème peut cependant tourner au vinaigre si votre adversaire améliore son jeu au flop. Il faut donc bien calculer son coup !

Le slowplay ne se limite pas à une définition, c’est une stratégie de bluff qui doit être maîtrisé ! Voilà pourquoi nous avons écrit cet article guide pour vous garantir la réussite.

C’est parti pour 3 minutes de lecture pour tout savoir sur le Slow Play !



Le slowplay au poker : définition

Le Slow-play, une technique qu’un joueur de poker aura testée au moins une fois dans sa vie de joueur. Pour certains ça a porté ses fruits avec un pot de plusieurs centaines voire des milliers de dollars à la clé, pour d’autres non…

Pour ce qui est de la définition du slow play, on peut le traduire tout simplement par « sous jouer » un bon jeu pour bluffer ses adversaires. A contrario d’un bluff classique qui consiste à décourager les autres joueurs, il s’agit ici d’encourager la relance histoire de récolter plus de jetons à la fin de la partie.

Petite mise en situation : au texas hold’em, vous avez une paire d’As en main, au lieu de faire une grosse relance, vous ne faites que checker. Normalement, si votre main a un gros potentiel, vous faites un gros raise. Gare à celui qui vous suivra à ce moment-là ! 

Mais là, vous faites le contraire. Vous prenez une petite mine et ne faites que suivre ce que font vos adversaires. Ces derniers croyant avoir une avance sur vous prennent confiance et relancent aveuglément. Ils tombent dans le panneau !

Au moment du River, coup de poker ! Vous dévoilez vos cartes et vos adversaires n’auront plus que leurs yeux pour pleurer ! Quant à vous et votre tapis, vous seriez bien ravi de rafler l pot bien rempli !

Comment jouer en Slowplay au poker ?

Principale règle du manuel du parfait joueur de poker : « Jouer quand on a une bonne main et se coucher quand celle-ci est mauvaise ». Vous avez une paire d’As ou de Roi, il est donc tout naturel de miser gros. Une relance pré-flop, histoire  d’affirmer sa  suprématie, mais aussi et surtout de construire un pot important, un pot que vous êtes sûr de remporter ! 

Quoique, une relance agressive peut vite décourager vos adversaires et votre rêve d’enrichir le pot sera réduit à néant. Comment faire pour ne pas faire fuir son adversaire et rentabiliser vos grosses paires ? Tout simplement en la jouant tight…

Camouflez le monstre que vous avez entre les mains avec un « just call » ou un « limp ». Votre adversaire croyant avoir le dessus mise et relance de quelques jetons. Et là vous portez le coup de grâce et ramassez une grosse grosse poignée de jetons !

Doucement, doucement ! Ne nous emballons pas. Pour qu’un Slow-play soit payant, il faut avoir un bon timing, car si vous vous précipitez et que votre adversaire améliore son jeu au flop, vous seriez mal-barré. Ne pouvant pas faire machine arrière, votre paire d’As se transforme en une bombe à retardement. Aie ça va faire mal !

Voici donc ce que vous devez faire :

Du slowplay en heads-up 

Le Slow-play en tête à tête au poker est le plus facile à gérer. Cela que vous soyez joueur en ligne ou en live. 

En heads-up, il n’est pas rare de voir un 3 bet avec un raise à tapis. Sachant qu’une 3e paire ou un as high suffit généralement pour remporter la mise. En effet, les probabilités de faire mieux au flop sont minces. C’est là que vous entrez en jeu avec votre paire d’As ou de Roi bien slow-play pour récolter les blinds. 

En small blind

Vous êtes à la position du Small Blin, personne avant vous n’a fait une relance. Vous optez pour le limp, espérant que le Big Blind touche une bonne main au flop. Le flop est tombé : jackpot !!! Un top pair, il fait tapis et vous, vous ramassez tout !

Le slowplay contre un joueur LAG: bonne idée ou pas?

Vous avez face à vous un joueur large et agressif (LAG ou Aggro). Du genre à toujours miser gros qu’il ait un solitaire, une paire ou une quinte flush. Jusque là sa stratégie lui est rentable ! Parfait, ce sera facile de lui soutirer le max de blinds.

Dans les guides de poker en ligne, vous verrez que face à un adversaire LAG il faut être encore plus agressif que lui. Faire des mises en 4 bet ou même sen 5 bet light pré-flop, pas fait pour les joueurs effarouchés en tout cas !

Voilà donc une solution moins risquée, mais surtout qui fait gagner plus de jetons : le slowplay. Masquez votre paire de Rois pour le duper. Comme à son habitude, il une petite touche, il va faire un gros raise et par la même occasion, signera son arrêt de mort !

Du slowplay pour casser le rythme !

Plus stratégie que technique, le slowplay pour jouer la carte de l’imprévisible. Mais soyez averti, vous mettrez vous et vos blinds en danger !

Slow-play une bonne carte dans ce cas consiste à casser votre habitude de jeu et mieux surprendre vos adversaires sur les prochains coups. Donc, le résultat importe peu.

Petit récap sur le Slow-play

Par définition, slow-play signifie sous jouer une bonne main pour tromper ses adversaires. Vieille comme le monde, cette technique de bluff vous permet de gagner un maximum de blind grâce à un pot bien alimenté par vos adversaires.

Mais slow-play de bonnes cartes peut aussi vous couter cher, surtout en pré-fop. Vous devez donc bien choisir votre moment pour appliquer cette technique. Tout dépend surtout du room que vous intégrez, de vos adversaires et de la nature du flop. 

Le slowplay peut aussi faire mal à votre âme de joueur. Si vous n’êtes pas de ceux qui sont à jeter une paire d’As comme un vulgaire déchet après un flop pas très avantageux, passez votre chemin ! 

6 réflexions au sujet de “Le slowplay au poker: une technique à maitriser”

  1. On peut aussi slowplay en flat callant les 3bet avec AA ou KK.
    Limper je trouve ca mauvais lorsque les tapis sont deep.
    Je crois que j’utilise le limp avec KK ou AA parfois lorsque je jouais des sng et a la fin de ceux ci seulement ( et meme pas sur que ca soit good )

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  2. J’ai tenté un slow play sur des limites assez basses (très même) nl/10 et nl/25. Ben il se trouve que la plupart du temps une prenium sous jouée n’est pas du tout une bonne chose.
    Par contre à mon grand grand étonnement une prenium surjouée fonctionne vraiment très bien. Je m’explique depuis quelques semaines je me suis remis sur PS et il se trouve que je joue dessus en nl10 au vue de ma bk dessus. Et je vois tout le temps des joueurs partir à tapis préflop pour prendre les blinds et ils se font TOUJOURS SUIVRE par des fish. Mais j’en vois vraiment à chaque table tout le temps dans ces limites. Et chaque fois le premier a envoyé son tapis montre AA ou KK (plus rarement QQ). Et c’est étonnant de toujours voir cela fonctionner. un des joueurs à qui j’ai demandé pourquoi il faisait ça m’a répondu : aujourd’hui au poker dans ces limites quand tu envoies tapis alors que les joueurs te connaissent pas, ils te voient débarquer et balancer all-in ils te prennent tout de suite pour un idiot surtout si tu parles à la table donc je suis sur d’être gagnant en jouant comme ça.
    Bref le croyant sur parole (ohhh saint homme) je me suis mis en tête que cela pouvait sans doute marcher en effet. Ben cela fait 3 jours que je joue des sessions sur PS et chaque fois en balançant tapis comme si je tilter j’étais payé et gagné. Du coup ma BK à tripler et je suis bien heureux :)
    Merci la technique, mais bon je ne la tenterais pas au dessus de cette limite :) :) :)

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